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FSU-SNUTER

Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

ACTU A LA UNE

En France et en Europe

 Le 13 octobre 

Mobilisé·es contre l’austérité, pour les salaires
et l’égalité femmes-hommes

ticket art salaire egaliteLes organisations syndicales appellent toutes et tous à rejoindre les manifestations du 13 oc-tobre. Au cours des derniers mois, les travail-leuses et les travailleurs sont descendus dans la rue partout en Europe.

En France, l’intersyn-dicale a conduit un mouvement social histo-rique pour s’opposer à la réforme des retraites qu’elle continue de dénoncer. La journée du 13 octobre représente une première mobilisa-tion dans un cadre syndical européen.

La ma-nifestation à Paris accueillera des délégations de nombreux pays.

Le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour plus de solidarité, pour, l’emploi et pour une économie qui donne des résultats concrets aux travailleuses et travailleurs, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens.

Les organisations syndicales françaises s’opposent à toute décision européenne qui conduit à des politiques d’austérité.

En France, de nombreuses négociations sont en cours, il faut donc se mobiliser pour qu’elles aboutissent à une amélioration des droits des travailleuses et travailleurs.

A quelques jours de la Conférence sociale, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmeshommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et bourses d’études, mais aussi sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.

L’intersyndicale rappelle que les exonérations et allègements de cotisations sociales accordés aux employeurs fragilisent notre système collectif de protection sociale.

De même, les organisations syndicales qui participent aux négociations sur les retraites complémentaires Agirc Arrco et l’Assurance chômage y porteront leurs revendications et y pèseront de tout leur poids pour améliorer les droits des retraité.es et des chômeuses et chômeurs. Les politiques d’austérité sapent aussi les services publics, particulièrement l’Hôpital ou l’Education nationale.

L’intersyndicale l’affirme, ce ne sont pas des dépenses mais des investissements pour notre société et la population. Les services publics sont une richesse pour toutes et tous. Les organisations syndicales rappellent leur attachement aux valeurs républicaines, aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de grève et de manifester.

L'intersyndicale réaffirme son refut de toute régression sociale et appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale.

Revaloriser, vraiment, maintenant !

La dévalorisation des rémunérations conduit à l’impasse pour les services publics.
Personnels sous-payés, déconsidérés dans leurs missions au service de l’intérêt général, précarisés dans leurs conditions d’emploi ou de vie : ça suffit !

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Créteil le 30 juin 2023
Le meurtre du jeune Nahel, tué par balle par un agent de police, à bout portant, lors d’un contrôle routier, est un acte de violence choquant et insupportable. Comment dans un pays qui se revendique des droits humains peut-on voir de tels actes s'accomplir ? Comment ne pas être indigné.es face aux violences policières qui s'amplifient depuis quelques années ? Le gouvernement, bien obligé de réagir à cause de l’existence d’une vidéo des faits, a condamné publiquement l’acte, au grand dam de la droite. Mais cette réaction contraste avec le silence qui étouffe tous les autres tirs mortels du même genre qui n’ont pas été filmés.

La mobilisation de plus de 40 000 policiers est annoncée par Darmanin en île de France tandis que les Républicains demandent un état d’urgence dans les banlieues. La menace d’un renouveau des émeutes de 2005 hante manifestement le gouvernement, qui réagit de la seule manière qu’il admet : plus de bleu dans les rues. Mais les causes sociales de ces émeutes n’ont, depuis 18 ans, jamais été traitées par l’État.

Dans ces conditions, on ne peut s’étonner que la violence des émeutes soit dirigée en premier lieu et en majorité contre la police, ni qu’elle s’étende ponctuellement aux autres bâtiments qui représentent l’État ou à ses élus, comme le maire de l’Hay les Roses dans notre département. Nous condamnons ces atteintes, mais , au delà , il est essentiel d'en comprendre les causes.

S’il est regrettable que des institutions publiques comme des écoles et des bibliothèques soient prises pour cibles car senties comme des symboles de l’injustice de l’État quand elles devraient être les garantes de la sécurité physique, morale, éducative, financière des citoyen.ne.s, nous considérons que ces événements terribles sont le fruit de la violence systémique, notamment raciste, du gouvernement.

La précarisation des services publics et leur abandon par l’État, la paupérisation de toute une frange de la  population, le racisme et le mépris d'une partie des forces de police, le rejet du dialogue social par un gouvernement dans la toute puissance font monter une colère profonde de la population. Quand rien d’autre ne marche, les émeutes ne sont-elles pas la seule manière d’entrer dans l’espace politique pour les personnes qui subissent une relégation sociale et spatiale, qui sont discriminées et stigmatisées ?

Ce gouvernement, et ceux qui l'ont précédé n'ont fait que multiplier les réformes réactionnaires, destructrices et racistes qui vont à l'encontre des droits des travailleuses et des travailleurs, des jeunes, des retraités, des immigrés. La solidarité entre les travailleurs .euses et la jeunesse est plus que jamais essentielle ! La FSU94 apporte son soutien à toutes les personnes bouleversées par la mort du jeune Nahel et exige que justice lui soit rendue.

Elle demande la libération des jeunes arrêtés injustement ou sans raison lors des affrontements dans le 94 et le soutien lors de leur comparution au tribunal de Créteil à partir de ce mardi à 13h. Elle se déclare contre l’instauration de l’état d’urgence en banlieue préconisé par la droite et contre toutes les mesures du même type prises par le gouvernement pour appuyer la répression.

Elle demande l’abrogation de la loi Cazeneuve de 2017 qui assouplit les règles d’usage des armes à feu pour les policiers, notamment dans certains cas de refus d’obtempérer. Elle condamne les communiqués des syndicats de police UNSA Police et Alliance dont les termes utilisés à l’encontre des jeunes et des habitant.es des quartiers populaires, ainsi que les menaces proférées, sont haineux et indignes. Elle condamne l'escalade de violence et appelle à une réponse politique qui restaure la justice sociale et la lutte contre les discriminations de tout genre !

Communiqué de presse

Mort de Nahel à Nanterre :
Le refus d’obtempérer ne donne pas le droit de tuer !
La FSU partage la vive émotion suscitée par la mort de Nahel M., un jeune homme de 17 ans, lors d'un contrôle de police effectué à Nanterre. Elle s'associe au deuil de la famille, qui a organisé une marche blanche en hommage au jeune homme décédé, et comprend la colère que cet événement a suscité.

Les informations dont on peut aujourd'hui disposer permettent de considérer que le policier n’était pas dans une situation qui l’aurait autorisé à tirer conformément au cadre réglementaire.
Quelles que soient les circonstances, l'usage de l'arme de service, même sans intention de faire feu, ne doit être réservé qu'aux situations où il existe un risque grave, imminent contre l'intégrité physique de l'agent ou de tiers, et s'il n'y a pas d'autre moyen d'assurer leur protection.

La multiplication des infractions routières susceptibles de mettre en danger la vie d'autrui, des refus d'obtempérer, ne peut en aucun cas légitimer de tels actes.
Ces actes révèlent, entre autres, le manque de formation des agents des forces de l'ordre et la dégradation que les politiques de sécurité publique menées par ce gouvernement ont provoqué au lien de confiance qui doit exister entre les forces de l'ordre et la population qu'elles doivent protéger. L'augmentation du nombre de tirs de policiers depuis la loi de 2017 dite de sécurité publique est un fait établi qui devrait à lui seul convaincre de la nécessité d'une réorientation complète de la politique suivie en matière de sécurité, à commencer par le rétablissement d'une police de proximité. A l'inverse, tout, dans la politique suivie, concourt aujourd'hui à distendre toujours plus le lien entre la jeunesse, particulièrement celle des quartiers populaires, et la police.
La tragédie dont Nahel M. est victime vient en outre nous rappeler le coût humain d’une logique de surenchère sécuritaire - en particulier la revendication dangereuse de « présomption de légitime défense » pour les policiers - relayée par des campagnes politiques et médiatiques issues de la droite et de l’extrême droite, face auxquelles le gouvernement actuel se montre bien trop conciliant depuis plusieurs années.

…/…

Le policier à l’origine du tir mortel sur le jeune homme a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire ». Les avocats de la victime ont également déposé plainte contre son collègue pour « complicité d’homicide volontaire ».
La FSU souhaite que la vérité soit établie. Pour ce faire, elle demande que l’enquête confiée à l’IGPN puisse être menée dans des conditions qui garantissent une procédure sereine et équitable, allant jusqu’au dépaysement de l’affaire si nécessaire. Tout doit être mis en oeuvre pour que justice soit rendue et que, le cas échéant, l’auteur de cet acte soit condamné.

Les Lilas le 29 juin 2023

La FSU Territoriale appelle l’ensemble des agent-es de la Fonction Publique Territoriale à se mobiliser ce mardi 6 juin contre la réforme des retraites. Fort du soutien, encore aujourd’hui, de plus de 70% de la population et de plus de 90% des actifs, la FSU Territoriale, avec l’intersyndicale, appelle, en responsabilité, au retrait de cette réforme. En condamnant l’ensemble des salarié-es à deux ans de travail supplémentaire, et en pénalisant spécifiquement les femmes et les jeunes, le Gouvernement relègue les réelles difficultés du travail (pénibilité), des fins de carrières (reconversion, retraite anticipée) et met en danger la santé des salarié-es.

Alors que la situation de forte inflation que nous connaissons devrait pousser le Gouvernement à oeuvrer en faveur des salarié-es sur les questions des salaires, et d’une augmentation significative du point d’indice, il s’arcboute envers et contre tous dans une réforme de régression sociale qui oeuvre contre les salarié-es.

Pourtant il y a urgence à soutenir les précaires et les étudiants, et à travailler réellement sur l’égalité professionnelle notamment en revalorisant nettement les métiers féminisés. Enfin l’urgente lutte en faveur du climat devrait être la priorité centrale de toutes les politiques, la réforme des retraites, profondément inégalitaire, n'ayant aucun sens si ce n’est de servir d’étendard à une idéologie libérale de plus en plus esseulée rejetée par la population.

La confiscation des débats et des votes démocratiques auxquels l’ensemble des salarié.es assistent depuis plusieurs mois renforce le légitime sentiment d’injustice sociale, affaiblit notre démocratie et mine un dialogue social pourtant nécessaire. Face au mépris gouvernemental, face aux contournements politiques, face aux reculs sociaux la FSU Territoriale, dans l’unité avec l’ensemble des organisations syndicales, diront une nouvelle fois mardi leur rejet de cette contre-réforme.

Le 6 juin, faisons entendre la voix des salarié-es du public comme du privé

64 ans c'est NON ET ENCORE NON !!

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-ES ET EN GREVE LE 6 JUIN

SNUTER-FSU-LA FSU TERRITORIALE
104 rue Romain Rolland- 93260 LES LILAS
www.snuter-fsu.fr