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FSU-SNUTER

Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

ACTU A LA UNE

Grève féministe du 8 mars 2021 : poursuivons la lutte !

Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser tou.te.s ensemble de payer le prix de la crise pandémique avec notre travail, notre salaire, notre corps. En France, comme en Pologne, au Chili comme en Italie et en Espagne, en Argentine comme au Nigeria, nous serons toutes et tous dans la rue pour dénoncer et arrêter une société patriarcale et raciste qui nous exploite, nous soumet et nous tue.
Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence : les femmes, et toujours plus les femmes migrantes, sont majoritaires dans les emplois du soin, de la santé, de l’éducation, du nettoyage, du commerce, elles sont sous-payées, peu ou pas reconnues…malgré les belles promesses, aucune négociation de fond n’a été initiée en ce sens !

Nous serons dans la rue pour réclamer la revalorisation des métiers à prédominance féminine et de réelles hausses de salaires !

Les femmes subissent particulièrement la précarité, les temps partiels, les petits boulots précaires, l’écart de rémunération persiste à 25 % entre les femmes et les hommes… C’est comme si chaque jour à partir de 15h40, les femmes travaillaient gratuitement.

Nous ne voulons pas payer les conséquences de cette crise ! L’appauvrissement touche en premier les femmes, les jeunes...

Nous serons dans la rue pour nous élever contre notre exploitation, pour l’égalité salariale femmes hommes et revendiquer un réel partage des tâches domestiques !
Nous serons dans la rue pour réclamer des logements décents et accessibles à toutes et tous, des services publics accessibles à toutes sur l’ensemble du territoire.

De par le monde, nous nous sommes affranchies du silence pesant sur les violences sexistes et sexuelles. Aujourd’hui, des milliers de femmes et d’hommes dénoncent les violences sexuelles incestueuses !
Parce que dans notre vie, nous sommes une sur trois à subir du harcèlement sexuel au travail, 100 % à subir du harcèlement de rue, des milliers à subir des viols ou des agressions sexuelles, à risquer la mort par violences conjugales.

Nous serons dans la rue pour réclamer un milliard pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, pour obtenir une ratification ambitieuse de la convention de l’Organisation Internationale du Travail contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail.

Les inégalités sociales et les violences font partie d’un même système que nous dénonçons.

Nous serons dans la rue pour dénoncer les discriminations, de genre, de classe, de race, et lesbo,-bi- transphobes cumulées par certaines.

Nous serons dans la rue pour lutter contre la violence sexuelle, raciste et institutionnelle faite aux femmes migrantes, contre leur exploitation, pour réclamer la liberté de mouvement à travers les frontières et un permis de séjour illimité et sans conditions!

Nous serons dans la rue pour que l’accès à l’avortement soit possible partout et même pendant le confinement, pour que le délai légal soit étendu au-delà de 12 semaines.

Nous serons en grève ce 8 mars, comme les femmes de par le monde, nous serons dans la rue à manifester et revendiquer, car sans les femmes, le monde s’arrête !

Premières organisations signataires
Organisations nationales signataires
ActionAid France
Attac
APEL-Egalité
Bas Les Masques ! Autodéfense sanitaire et solidaire
CGT
Collectif féminicides par compagnon et ex
Collectif feministe Les Rosies
Collectif des immigrants en France
Coordination Transnationale des migrant-e-s
CNDF (collectif national pour les droits des femmes)
Emission Femmes libres sur Radio libertaire
Femmes Egalité
FSU
La Brigade Antisexiste
La Marche des solidarités
Les effronté-es
Les Rojas Paris féministes anticapitalistes
Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie
Maison des Femmes de Pabloris
Maison des Femmes Thérèse Clerc
Marche Mondiale des Femmes
Mémoire Traumatique et Victimologie
Osez le Féminisme !
Le Planning Familial
RAJFIRE
Réseau féministe Ruptures
SKB
TJK-F (mouvement de la femme kurde de France)
UNEF
Union syndicale Solidaires
Et localement
Héro·ïnes95
Collages Féministes Toulouse
Mouvement des femmes kurdes Toulouse
Soutien des partis politiques
EELV
Ensemble
La France Insoumise
Les Jeunes Écologistes
Mouvement jeunes communistes de France
NPA
Parti de Gauche
PCF
PCOF
Union Communiste Libertaire
Union des étudiant·e·s communistes

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CGT educ action

Le choix de la semaine du 11 février, jour anniversaire de la loi de 2005, n’est pas le fruit du hasard et permet d’attirer l’attention sur toutes les personnes sans lesquelles l’école inclusive ne serait pas possible. C’est le cas des AESH dont la mission quotidienne auprès des élèves en situation de handicap est essentielle au bon fonctionnement du service public d’éducation.
La FSU soutient les AESH mobilisé-es dans de nombreux départements, à l’appel de la FSU et d’autres organisations syndicales, pour dénoncer l’absence de reconnaissance et la précarité dont ils et elles sont victimes.
Aujourd’hui les AESH représentent près de 110 00 agents qui accompagnent les élèves tout au long de leur scolarité. Ce sont très majoritairement des femmes à plus de 90%, âgées de 45 ans en moyenne. Elles sont recrutées sous contrat et peuvent accéder à un CDI après six ans de contrat.

Mais les conditions auxquelles elles sont engagées actuellement sont indignes :
Plus de 96% des AESH travaillent à temps incomplet, avec des quotités de travail moyennes aux alentours de 60% dans les écoles et de 65% dans les établissements du second degré. Ce temps de travail est calqué sur la semaine scolaire.

Des durées hebdomadaires de travail très basses – 20 heures, 24 heures, 28 heures… - ont des incidences sur les salaires qui sont très bas. Ainsi une AESH travaillant 24 heures par semaine sera rémunérée à hauteur de 760 euros par mois. Selon l’INSEE, on est considéré comme pauvre en France quand les revenus mensuels sont inférieurs à 885 euros ou 1 063 euros selon qu’on utilise le seuil de pauvreté fixé à 50% ou 60% du niveau de vie médian.
Lors du premier contrat une AESH est recrutée aujourd’hui à l’indice 332. Il s’agit de l’indice minimum de la Fonction publique, aligné sur le niveau du SMIC. Elle pourra au mieux espérer atteindre l’indice 363 qui est l’indice maximum de rémunération. Cela représente 31 points d’indice supplémentaires, soit 145 euros bruts en perspective pour toute une « carrière » au service des élèves qu’elles accompagnent. Et cela correspond à une hausse moyenne annuelle de 0,5%, soit nettement moins que l’inflation.

Les conditions de travail des AESH ont été dégradées par la création des pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL), en instituant comme norme, l’accompagnement de plusieurs élèves sur plusieurs établissements, de l’école maternelle au lycée.

Depuis les années 1980, l’accompagnement des élèves en situation de handicap concentre à lui seul tout l’historique de la précarité, cela a assez duré ! La FSU exige du ministre un véritable engagement pour sortir de cette spirale infernale.

Cela passe par une hausse des salaires, une meilleure reconnaissance professionnelle et un engagement à faire de la mission d’AESH un véritable métier, sous statut de la Fonction publique. Enfin le ministère doit aussi s’engager sur l’amélioration des conditions de travail, ce qui implique l’abandon des PIAL, la sortie de la logique de mutualisation des accompagnements et un budget pour recruter des AESH en nombre suffisant.

Les Lilas, le 11 février 2021

FSU LOGO rect DDF

 

CGT educ action Solidaire FSU u fo2

POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES ET LE SERVICE PUBLIC

Les agentes et les agents de la Fonction publique le savent :
à la crise sanitaire et ses lourdes conséquences, s’ajoutent les mauvais coups de la politique gouvernementale.

Ces derniers mois, le pouvoir exécutif a multiplié les louanges – pouvait-il faire autrement ? – en direction des personnels de la Fonction publique, les actes sont bien loin d’être en accord avec les discours.
Certes, contraint par l’engagement sans faille des agent·es publics des trois versants dans la grave situation que nous traversons, il a dû lâcher un peu de lest et concéder certaines mesures.

Celles-ci sont également le fruit des mobilisations passées et en cours dans lesquelles nos organisations syndicales sont pleinement investies.
Mais que ce soit le Ségur de la Santé ou le Grenelle de l’Éducation pour ne citer que ces deux exemples, on reste très loin du compte et des besoins, et ces dispositifs parcellaires font l’impasse sur de trop nombreux autres secteurs totalement laissés pour compte.

Pire, des pans entiers de la politique austéritaire continuent de sévir comme si de rien n’était : poursuite du gel de la valeur du point aggravant la perte de pouvoir d’achat, nouvelles suppressions d’emplois dans de nombreuses  administrations et établissements dégradant toujours plus les conditions de travail et la santé des personnels, mise en oeuvre de la loi dite de transformation de la Fonction publique aux désastreuses répercussions notamment sur
la représentation des personnels et donc sur leurs droits, poursuite et aggravation de restructurations remettant en cause les missions publiques, répression anti-syndicale toujours plus forte.

Face à cela et en dépit des contraintes considérables découlant de l’épidémie et de sa gestion, les actions se multiplient. C’est encore le cas ce mois de janvier où plusieurs mobilisations importantes ont lieu dans la Fonction publique. Essentielles, nous les soutenons et y participons. C’est sur elles et à partir d’elles que doit se construire, dans l’unité syndicale la plus large possible, le rapport de force nécessaire pour gagner sur les revendications.
C’est tout le sens de la journée interprofessionnelle du 4 février où tous les salarié·es, du privé comme du public, sont appelé·es à se mobiliser.

Nos organisations soutiennent l’ensemble des actions que les agentes et des agents de la Fonction publique décideront collectivement pour s’y inscrire.

Pour :
››› L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice, l’attribution d’un nombre de points à tout·es et la reconnaissance des qualifications ;
››› La revalorisation des pensions et des retraites ;
››› Les créations d’emplois de fonctionnaires et la titularisation des agents non titulaires indispensables au bon fonctionnement du service public ;
››› La réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec les créations d’emplois indispensables ;
››› L’arrêt des restructurations et des privatisations remettant en cause les missions publiques ;
››› L’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique ;
››› La suppression totale et définitive du jour de carence ;
››› De nouvelles mesures fortes pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ·ES LE 4 FÉVRIER

Paris, le 25 janvier 2021

CGT educ action fo2 FSU u solidaire SncL SUD solidaire

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Les moyens consacrés à l’éducation ne sont pas à la hauteur des exigences, la situation sanitaire en est un révélateur flagrant. Afin de baisser les effectifs par classe à court et moyen terme et de prendre en compte l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail, il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires. Si nos organisations partagent la préoccupation du maintien de l’ouverture des lieux scolaires, elles alertent cependant sur la nécessité d’anticiper l’ensemble des scenarii en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. La mise en œuvre d’une protection renforcée des personnels et des élèves doit être planifiée dès à présent.

Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité d’entre eux. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.

Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents.

Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. Nos organisations demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Éducation Nationale.

Et pendant la pandémie, les réformes régressives continuent. D’une part, le ministère s’attaque à l’éducation prioritaire en projetant d’abandonner une politique de territoires au profit d’une contractualisation avec chaque école ou établissement scolaire. D’autre part, avec le projet de loi 4D le gouvernement veut engager une opération de déconstruction du service public d’éducation. Les organisations demandent le maintien des services et des personnels dans le cadre plein et entier de l’Education Nationale. 

Les organisations appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation. Elles engagent les personnels à se réunir pour débattre localement et construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions et initiatives locales, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement.

 

CGT educ action solidaire FSU u fo2
SAF Synd Magistrature GISTI unef

 

Saisi d’un recours en référé par les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF, SM, Solidaires, l’Unef, ainsi que par l’association GISTI contre les décrets qui élargissent considérablement le champ de trois fichiers de police et de gendarmerie, le Conseil d’Etat vient malheureusement de rendre une décision de rejet.

pour le social et le médico-social.
Le 21 janvier dans la rue et après on continue !

La crise sociale et sanitaire que nous traversons a mis en exergue le mépris des dirigeants pour les étudiant.e.s et les salarié.e.s du secteur. Nous sommes envoyé.es en première ligne, oublié.es, sacrifié.es, dans une société qui produit toujours plus d’inégalités et qui aurait bien besoin d’un travail social de qualité au service des populations paupérisées et marginalisées.